La nourriture du monastère à Pokhara était
essentiellement tibétaine, excepté le midi.
Cela s’explique par la présence de nombreux moines
tibétains, d’un cuistot tibétain et de l’origine en partie tibétaine du
monastère. Voilà pourquoi, tout comme pour la branche du bouddhisme, la cuisine
du Karma Monastery est à mi-chemin entre népali et tibétaine. Les deux
cuisiniers : Arjun et Jimmy, m’ont initié et m’ont laissé les aider assez
souvent pour un peu de tout. J’ai beaucoup appris sur les épices, les légumes,
les plats népalais et aussi tibétains.
La cuisine tibétaine : des plats qu’on retrouve essentiellement en montagne
dans le nord du Népal et au Tibet qui sont bénéfiques pour lutter
contre le froid, très riches en farine et parfois en beurre.
Cuisinière principale de la cuisine. |
Chaque jour, la plat du midi était le Dhal Bhat !
Je vous explique dans le prochain article plus en détails ce que c’est ;)
Le déjeuner au monastère était soit Thii Momo
(Tibet), Roti (Tibet) ou Buthèko Bhat (Népal). Voilà les trois en photos :
Roti (pain / sorte de Chapati indienne mais version népalaise) accompagnée de Azzar (chili/pickles rouge surpiquant) |
Thii Momo. Torsade de pâte dégustée avec le fameux Azzar ! |
Buthèko Bhat (Fried Rice), mon déjeuner préféré au
monastère, est tout aussi piquant que les deux autres dej car c’est du riz
sauté avec des oignons et des piments. A droite, Arjun qui le prépare pour les 75 moines.
En gros, tous les matins, le déjeuner était bien
piquant, ca me plait ! Histoire de bien s’allumer la gueule pour commencer
la journée et de se moucher 3 fois car le nez coule à flot vu la teneur en
piments du Azzar :)
Le plat de chaque soir est : Thùpa. C’est une
soupe pâteuse dans laquelle sont cuites des pâtes maison et des morceaux de
viande de Buffalo.
Thùpa, parfois également accompagnée de Azzar lol :p
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J’ai aussi acheté un livre de cuisine tibétaine,
j’essaierai d’en refaire. Mais c’est plus chaud car la cuisine tibétaine
requiert de nombreux ustensiles traditionnels et spécifiques… Je pourrais vous
expliquer si vous voulez et j’ai des photos. Exemple, le tambour pour le thé,
ci-dessous.
Jimmy qui prépare le Tibetan butter tea du matin : salé et
excellent pour lutter contre le froid. L'après-midi, tout le monde savourait un délicieux milk tea sucré.
Les jours de grosses Pudjas, où du monde venait au
monastère, le repas du midi pour clôturer la Pudja était sponsorisé par des
personnes qui l’organisaient. Ces fois là, le repas du midi était plus riche et
varié.
Préparation d'un repas de Pudja.
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2 repas de Pudja !
Voilà pour ce qui était de la cuisine népalo-tibétaine au monastère le mois passé.
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